Il faut bien que...

 

 

Installation-projection vidéo sur 500 verres à pied posés sur une nappe de mirollège, (tissu-miroir). Commande de Raphaël de Vivo, directeur du  Gmem (Marseille) pour accompagner la musique six compositeurs pour le 50eme anniversaire de la Musique Concrète.

Ce concert de musique enregistrée laissait la scène vide, Raphaël de Vivo a eu l’idée de me demander d’intervenir sur cet espace, non en entrant en concurrence avec les compositions musicales, mais d’investir un espace visuel  vacant. J’ai alors décidé de briser l’image en la diffractant sur les verres et leur double reflet, dans le miroir et sur le mirolège. Il s’agissait en effet de ne pas combler le vide par un spectacle narratif, mais d’offrir un espace favorisant la méditation, fixant l’attention flottante et l’écoute.

Lors des expositions de cette pièce à la galerie Vrais Rêves à Lyon et au Château de Malves (Photo à droite) l’espace plus restreint incluait le spectateur dans celui de l’image diffractée se reflétant tout autour de lui.

Commissaires : Raymond et Collette Vialon

Installation au Chateau de Malves
Projection à la cité de la Musique, Marseille pour les 50 ans de la Musique concrète.